Le ciel est aux petits porteurs.

BOULANGER Daniel

À un romancier obsĂ©dĂ© par le souvenir d’une mystĂ©rieuse danseuse-espionne, Augusta Friselli, mais en panne devant sa page blanche, Romain Marquenterre, nĂšgre de premiĂšre classe, propose ses services. Il dĂ©couvre dans la ville d’Accourcy une filiĂšre qui le met sur les traces de la prĂ©tendue espionne. Son pĂ©riple passe par l’HĂŽtel des Bons ApĂŽtres, la fille d’étage, l’accueillante Madeleine, son mari et portier-chasseur, Elvis, et Antoinette, employĂ©e du libraire Dacreux, qui se suicide en s’ouvrant les veines. Finalement, Marquenterre retrouve Ă  l’église Saint-LĂ©on l’acte du baptĂȘme d’Augusta et fait apposer, clandestinement, une plaque de marbre sur sa maison natale prĂ©sumĂ©e.  Ce roman baroque est de la mĂȘme farine que La poste de nuit (NB janvier 2005). Le style, Ă  la fois elliptique et recherchĂ©, devient ampoulĂ© Ă  force d’ĂȘtre lĂ©chĂ©. MalgrĂ© cette quĂȘte linguistique et un rythme syncopĂ©, ce conte insolite ne parvient pas Ă  susciter l’intĂ©rĂȘt.