L’appel

WALLENDORF Fanny

Oregon, 1957. Richard, jeune lycĂ©en, passionnĂ© par la pratique du sport, a fait du saut en hauteur sa spĂ©cialitĂ©. MalgrĂ© ses efforts, les conseils de ses entraĂźneurs, le soutien de ses parents, il ne progresse pas. Il prend conscience que tout n’est pas affaire de compĂ©titions incessantes mais de maĂźtrise tant corporelle que mentale, de communion avec le public. Jusqu’à atteindre l’inimaginable, au-delĂ  du possible.  Dans ce premier roman, Fanny Wallendorf s’inspire de la carriĂšre de l’athlĂšte amĂ©ricain Dick Fosbury qui rĂ©volutionna sa discipline jusqu’à sa consĂ©cration olympique en 1968. Mais ce qui fait l’attrait et la richesse du livre, c’est certainement la façon limpide avec laquelle l’auteure analyse et narre Ă  la fois chaque Ă©tape et la trajectoire de la carriĂšre de l’athlĂšte. Loin d’une Ă©tude psychologique convenue, tout ici est en nuances, en touches dĂ©licates successives, en accompagnement sur la durĂ©e pour prouver combien Ă  force de travail sur soi-mĂȘme et de communion avec autrui tout est possible, tout est perfectible. Vaste sujet de rĂ©flexion Ă  une Ă©poque oĂč le superficiel et le fugitif tiennent une bien trop grande place. (L.D. et T.R.)