L’appel (Le cercle de Providence ; 1)

Francis Thurston, dont le grand-père tient une librairie, est un élève du  Providence Country. Le professeur organise avec la classe une grande exposition sur le thème « Vos plus beaux rêves et vos pires cauchemars ». Arrive Atonia, une belle jeune fille, qui sculpte et dessine merveilleusement, et  plus particulièrement des cauchemars qui ressemblent à des monstres, dont un certain Cthulhu , dieu d’un culte ancien et infâme.

La BD est librement inspirée de L’appel de Cthulhu, un des chefs-d’œuvre de H.P. Lovecraft. Le récit est haletant. On découvre un vieil homme possédant de lourds secrets, qui lui seront funestes. Les dessins pleins de finesse traduisent magnifiquement l’ambiance de l’aventure. Les couleurs ocre, jaune flamboient pour des journées ensoleillées en alternance avec des illustrations en dégradés de vert, cauchemardesques ! Le format des cases aussi réagit aux événements, aux émotions. Cette adaptation très réussie du  livre d’anticipation  se saisit de sa substantifique moelle. Remarquable! À suivre. (J.G.)