L’amour, le Japon les sushis et moi

ZIMMERMANN N.M.

Veuve depuis quatre ans, la mĂšre de LucrĂšce accepte un poste au Japon. Elle emmĂšne son fils de 5 ans, sa fille de 13 ans et un chien. L’adolescente aborde avec curiositĂ© un pays dont elle a appris la langue. Le plus grand choc culturel vient de l’école, de son organisation et de la rĂ©serve des Ă©lĂšves. Contrainte de choisir une activitĂ© de loisir, elle est admise au Club des amateurs de sushis, qui vĂ©gĂšte et oĂč les collĂ©giens ne font qu’acte de prĂ©sence. LucrĂšce tente de mener Ă  bien un projet et se fait peu Ă  peu des amis, dont un Ă©trange voisin, joueur de violoncelle.  Le roman a une portĂ©e documentaire Ă©vidente, intĂ©ressante parce que l’hĂ©roĂŻne est impliquĂ©e. La mĂšre, toujours prĂ©sente, joue un rĂŽle important. Son dynamisme et son caractĂšre enthousiaste sont prĂ©cieux pour aider ses enfants Ă  vivre une aventure en pays Ă©tranger et surmonter l’absence du pĂšre. DerriĂšre cette expĂ©rience scolaire dĂ©paysante, pas toujours trĂšs rĂ©aliste, l’idĂ©e positive de ne jamais abandonner devant les difficultĂ©s a de quoi rendre optimistes ceux qui redoutent les changements. (A.-M.R. et A.T.)