L’affaire Kowaleski (Tony Corso ; 4)

BERLION Olivier

& & &

 

Une villa en bord de mer, Louis Armstrong en fond sonore, et une bande de malfrats qui torturent un journaliste. Il s’apprêtait à faire éclater un scandale impliquant des hauts fonctionnaires français et des hommes d’affaires influents. Sa source ? Un certain Kowaleski inconnu de tous. Lorsque le plus jet-setter des détectives rencontre l’éditeur, celui-ci se fait assassiner juste après. Corso est dans de sales draps. Sa seule issue : trouver ce Kowaleski.

Cette histoire ne manque pas de souffle et emmène le héros très loin des murs de la cité tropézienne : c’est une première mais cela banalise un peu la série. L’univers rappelle celui de Largo Winch, avec son dessin réaliste aux couleurs vives et son héros macho sans peur. Le scénario est bien écrit et les dialogues incisifs. C’est un cocktail rempli d’influences allant de Magnum (l’autre privé aux chemises à fleur) à James Bond ou de Reservoir dogs à Las-Vegas Parano. À la fois noir et désinvolte.