La vitesse de l’obscurité.

MOON Elizabeth

Lou est autiste. Dès son jeune âge, il a bénéficié des méthodes d’enseignement mises au point à l’intention d’enfants comme lui, qui auraient autrefois passé leur vie dans une institution. Aujourd’hui, à trente-cinq ans, il a une bonne situation, conduit sa voiture, est indépendant, se passionne pour l’escrime, a de nombreux amis. Il se sait néanmoins “différent”. L’offre qui lui est faite de tester un traitement expérimental destiné à supprimer les effets de l’autisme le plonge dans un abîme de perplexité. S’il accepte, ne perdra-t-il pas en devenant “normal” ce qui fait son bonheur : sa prodigieuse perception des couleurs et des odeurs, son remarquable don pour l’analyse des structures dans son travail d’informaticien, dans l’écoute de sa chère musique ? Sera-t-il le même Lou, amoureux de la même jeune femme, désireux de percer le mystère de La vitesse de l’obscurité, d’aller dans l’espace ?

 

L’auteure, qui dédie son ouvrage à son fils autiste, nous entraîne dans un univers trop peu connu. Une même émotion nous étreint dans la découverte de ses détresses comme dans celle de ses richesses.