La vie peut-être.

CATHRINE Arnaud

Florian a demandé à être hospitalisé dans un centre de traitement des pathologies psychologiques adolescentes. Il ne s’est jamais remis de la mort de son amie de coeur, victime d’anorexie. Il a perdu le goût de vivre, «crève» de solitude et veut retrouver les lieux que la jeune fille a connus. Un soignant, Medhi, trouve les mots pour communiquer avec lui et Florian recommence à envisager l’avenir, un avenir où il donne une place de choix à ce jeune homme. Récit remarquable par sa densité, sa force d’évocation, son style. On est saisi par le désespoir calme de cet adolescent, seconde victime de la pathologie suicidaire d’une autre. Un récit psychologique fort pour les 14 ans et plus.