La salamandre.

RUFIN Jean-Christophe

Catherine, la quarantaine dépassée, s’évade à Recife d’un quotidien banal de cadre moyen parisien. Sous le soleil… la plage et un beau jeune homme, métis, Gil. Il séduit la dame en pleine révision de sa vie passée, exploite toutes ses dispositions financières et sa vacance sexuelle. La déchéance prévisible s’organise et Catherine subira mépris, abandon, violences et tentative de meurtre par le feu. Mais, telle La salamandre, elle renaîtra, certes défigurée, pour une survie pathétique, prix de sa liberté conquise. Oublions cette histoire navrante, au thème rebattu, au symbole appuyé et au style sans relief, malgré son affectation, et retrouvons l’auteur attachant qui a su évoquer, avec talent et originalité, ce pays qu’il connaît bien : relisons son Prix Goncourt, Rouge Brésil (NB octobre 2001).