La reine de la fête.

JAMAR Corine

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Delphine, publicitaire jeune et délurée, traverse une mauvaise passe : son compagnon alcoolique, drogué et violent, ne veut pas de bébé. Elle le quitte, avorte et perd son job. Des copines la réconfortent : Clarisse, récemment devenue croyante, Karine, maman d’une fillette autiste, Marguerite qui l’invite à la rejoindre à Beyrouth. Delphine rencontre un libraire sympa, au physique de nounours. Il la rassure, l’encourage à écrire. Mais Delphine a l’idée incongrue de se déclarer stérile. Ce mensonge, pendant quelque temps, détériore leur relation amoureuse. Son mal-être ne viendrait-il pas d’un malentendu qui a entaché ses rapports avec sa mère ?

 

Ouvrage plus amer que doux car la narratrice ne peut oublier le bébé sacrifié qu’elle appelle Pierre. Le lecteur, croyant ou pas, trouvera déplaisantes les élucubrations de Delphine à propos de la conversion de Clarisse, mais celle-ci parle avec délicatesse du comportement de l’enfant autiste et du désarroi de sa mère. Malgré ces réserves, ce premier roman très actuel, très bien vu, d’une auteure belge à l’humour primesautier, parfois inattendu, retient l’attention.