À Bruxelles, en 1979, Neil Bannerman, journaliste de l’Edinburgh Post, part chercher des informations sur la toute nouvelle Commission européenne. Parallèlement, Kale, un tueur professionnel anglais, arrive dans la capitale pour éliminer, sans laisser de traces, un futur Premier ministre et un journaliste britanniques ; il exécute sa mission avec brio, mais une petite fille autiste a assisté à la scène… Le journaliste, aidé par la police belge, ouvre l’enquête qui s’avère périlleuse…
Peter May, renommé pour ses thrillers (Je te protégerai, NB juillet-août 2018) a relu ce troisième roman publié en 1981, et a apporté quelques modifications à sa nouvelle édition. Il place cette fois l’action à Bruxelles, mais fait intervenir un journaliste écossais. Son art inimitable de décrire les lieux, les situations et les personnages dans les moindres détails rend le roman très vivant – même si les moyens techniques d’investigation de l’époque étaient infiniment plus restreints que ceux dont nous disposons aujourd’hui. L’image de l’autisme a aussi considérablement évolué depuis. Le suspense est mené jusqu’au bout avec talent et la fin du récit est empreinte de douceur. (E.L. et A.-M.D.)