La peau de l’ours ; 2

En cette radieuse journée d’été, Andrea Montale pique-nique avec ses deux parents dans une belle région d’Italie. Sous ses yeux, son père est assassiné et sa mère se suicide. Le jeune garçon de quinze ans, presque seize, est secouru par un homme à la carrure imposante. Celui-ci, surnommé l’Orso, l’adopte comme son fils et le « forme ».  Il devient le tueur de ce chef mafieux dur et cruel. Il connaît même son premier amour, un amour interdit. Soudain les secrets de chacun éclatent au grand jour. La violence explose…  Ce tome deux de la série « La peau de l’ours » se lit sans lien avec le tome précédent. Le récit cruel et amoral est captivant. La violence toujours présente s’infiltre dans chaque action. Le jeune adulte est resté un enfant, quelqu’un qui fait confiance malgré la barbarie inhumaine des autres. Le trait d’Oriol, souvent épais, incisif et anguleux, construit des images brutales aux couleurs souvent très vives. Un thriller bien mené, une réussite par le scénario et le graphisme. (A.D. et D.L.)