La nature

OBIÉGLY Gaëlle

Quel est le lien entre une enseignante, une maîtresse, une trotskiste, une bonne, une réceptionniste ou encore telle autre ? La femme. Elle a, a eu, aura un homme à son bras, rêvera, souffrira, aimera, trompera, sera trompée. La femme est le sujet unique de ce florilège. Ce sont autant de petits instants de vie, de petites histoires-réflexions, trois ou quatre par page, sans rapport apparent entre elles, écrites dans un style coulé, volontairement plat, souvent très descriptif. On est loin d’un roman classique, très différent aussi de Faune (N.B. mars 2005), traité pourtant déjà avec une certaine originalité. Ici, c’est une litanie lancinante, comme une vis sans fin, qui peut donner le tournis, ou encore lasser.