La Maison Zeidawi

LOSSKY Olga

Fouad, parisien, marié et père de deux enfants, se rend pour la première fois à Beyrouth pour signer l’acte de vente d’une maison de famille dont il hérite en partie. Sa mère, morte deux ans auparavant, avait émigré très jeune et s’est toujours montrée très discrète au sujet de son pays natal. Fouad découvre sa famille libanaise et, avec l’aide d’une nièce, recherche ses origines et découvre les personnalités fortes de sa grand-mère Evelyne et de sa mère Nelly. Il se laisse peu à peu envoûter par la langueur orientale, les secrets enfouis qui ressurgissent et le charme ravageur de sa jeune parente. Dans ce troisième roman, l’auteur esquisse un portrait de la société libanaise sur plusieurs générations où les femmes peuvent jouer un grand rôle malgré les règles ancestrales rigides qui les régentent. L’arbre généalogique complexe est dévoilé au moyen de nombreux retours en arrière dans un style sans relief. La vengeance, moteur du dénouement, apparaît tardivement. Le thème aurait pu être porteur mais sa mise en oeuvre ne convainc pas.