La fille de personne.

HENDRICKS Judi

Avery, abandonnée à sa naissance, est élevée dans un orphelinat du Nouveau-Mexique. À treize ans, elle fugue, est recueillie par une vieille femme qui vit des produits de son jardin et des plantes qu’elle distribue comme remèdes. Elle lui apprend à survivre, accepte sa personnalité rebelle, l’encourage à faire des études. À sa mort, Avery se rend à Santa Fe, trouve du travail chez un traiteur. Lors d’un cocktail chez un riche marchand d’art, elle découvre le portrait d’une femme aux yeux vairons comme les siens, qui lui ressemble étrangement. Elle apprend qu’il s’agit de sa mère. Elle ressent dès lors le besoin de rechercher qui elle fut auprès de ceux qui l’ont connue, comme le galeriste qui lui révèle la fin tragique d’Isabel.

 

Ce deuxième roman d’une Californienne peut conforter l’étude du pédopsychiatre canadien Michel Lemay J’ai mal à ma mère. Avery, courageuse et déterminée, peine cependant à trouver le bonheur. L’aspect austère du Nouveau-Mexique, les plats épicés aux noms exotiques dépaysent agréablement le lecteur.