« Petites histoires d’immeuble »
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Une chaussure échouée sur le toit d’un immeuble modeste à Paris et ses habitants s’en trouvent tout chamboulés. Comme dans une toile d’araignée, d’invisibles fils les relient à la chaussure incongrue, de la petite fille insomniaque à la vieille dame isolée, du clandestin sans papiers au pompier homosexuel, sans oublier le narrateur suicidaire ou l’amoureux éconduit et les malfrats fantasques. Tous ont en commun la solitude et la souffrance, thèmes privilégiés de l’auteur et aiment à philosopher sur eux-mêmes.
Déjà on remarquait dans La preuve de l’existence de Dieu « une langue extraordinairement belle et classique ». Ici, les dix petites histoires reliées entre elles en une structure habile et légère permettent à Vincent Delecroix de moduler son style en fonction de ses personnages, mêlant fantaisie, humour satirique, émotion et imagination en un feu d’artifice éblouissant.
C.R. et M.N.P