La bonne couleur.

HASSAN Yaël

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Max est désespéré à l’idée de faire sa rentrée avec un uniforme brun alors qu’il en portait un rouge, presque la couleur de l’élite. Il vit dans un pays où toute liberté, tout sentiment, tout rappel du passé est interdit. Il a transgressé la loi en se liant d’amitié avec Félix, un vieil antiquaire qui habite son immeuble et qui l’a attiré dans son sous-sol où il a gardé livres et cassettes d’autrefois. Sa mère l’a dénoncé au proviseur du lycée, ce qui lui a valu son changement de statut. Mais Max tient bon et va découvrir l’existence d’un réseau de résistance dont les membres le surprendront.

Malgré des professions de foi assez appuyées, la peur est assez présente pour faire comprendre les dangers du totalitarisme et l’importance de l’engagement politique. Cela compense une fin utopique : une révolution où le sang ne coulerait pas !