J’irai voir Venise… (La Rose écarlate ; 4)

LYFOUNG Patricia

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Maud de La Roche, autrement nommée « La Rose écarlate », et son ami Guilhem de Landrey, alias « Le Renard », parcourent l’Europe sur les traces des clefs permettant de s’approprier le Trésor des Templiers, afin qu’il ne tombe pas en de mauvaises mains. En chemin, ils volent au secours de la veuve et de l’orphelin, héros du peuple tels des Robin des Bois de l’ère des Lumières. C’est ainsi qu’à Venise, ils pénètrent dans le palais du Seigneur Spinelli, dont la famille détient depuis toujours une de clefs.

 

Auberge isolée en rase campagne, chevauchées éperdues sur les routes, palais somptueux et sombres canaux : le décor du roman de cape et d’épée est planté. Il ne reste plus aux héros bien « identifiables » — les bons d’un côté, les méchants de l’autre —  qu’à jouer leur rôle dans ce spectacle de quête de trésor et de complot. Et ils le font si bien, dans une mise en scène assez enlevée façon manga, qu’on se laisse prendre au plaisir de suivre les aventures romanesques de ces monte-en-l’air d’un autre temps. À suivre sans faute, donc.