Je volais je le jure

POBEL Didier

Un matin, GrĂ©goire, un adolescent ordinaire, se rĂ©veille transformĂ© en oiseau. Sa vie bascule. Il s’envole par la fenĂȘtre ouverte car son destin dĂ©sormais l’invite Ă  dĂ©ployer ses ailes. Il goĂ»te Ă  la libertĂ© et apprĂ©cie d’échapper Ă  un monde pesant et triste. Il rencontre toutes sortes d’oiseaux et dĂ©couvre un univers bien diffĂ©rent du sien. En mĂȘme temps il s’inquiĂšte de l’angoisse de ses parents et de sa petite amie qu’il imagine fous d’inquiĂ©tude.  Cette mĂ©tamorphose reprĂ©sente pour l’adolescent un immense appel d’air. Il vit pleinement son aventure en profitant des possibilitĂ©s offertes par sa nouvelle condition. Mieux vaut se transformer en oiseau qu’en cafard [comme le hĂ©ros de Kafka], les perspectives sont plus rĂ©jouissantes ! GoĂ»ter le vent, l’espace, croiser des crĂ©atures charmantes
  Son nouvel Ă©tat lui permet d’observer le monde d’un tout autre point de vue. Il critique la France post-attentats, ce monde qui Ă©lĂšve des barriĂšres entre les ĂȘtres et laisse mourir les migrants
 Eloge de la libertĂ©, ce court rĂ©cit rempli de rĂ©fĂ©rences Ă  la poĂ©sie et Ă  la chanson ( le titre est empruntĂ© Ă  Jacques Brel) est une jolie mĂ©taphore des aspirations d’un adolescent, mĂȘme si derriĂšre le jeune narrateur on sent bien l’auteur dĂ©jĂ  mĂ»r ! (F.E. et A.T.)