Je vais de mieux en mieux.

LELIÈVRE Marie-Dominique

Dans une Ăźle mĂ©diterranĂ©enne Ă©crasĂ©e de chaleur, un couple et leur fille inaugurent une splendide maison de vacances ultramoderne conçue par eux dans un site sauvage et aride. Gabrielle, une battante audacieuse, a voulu cette maison dont maintenant l’isolement lui pĂšse. Pour Pierre, architecte renfermĂ© et marquĂ© par une enfance orpheline auprĂšs d’une tante sĂ©vĂšre, le lieu devient sa tour d’ivoire ; il Ă©vite tout conflit, peine Ă  dialoguer et gĂąte leur fille InĂšs, adolescente indĂ©pendante et insolente. Leur dĂ©saccord au sujet d’InĂšs, qui les fuit, s’ajoute Ă  des relations progressivement difficiles, causant rancoeur et frustration chez Gabrielle dans une tension croissante.

 

Banale illustration de « l’argent ne fait pas le bonheur » ? Non, car l’auteure de Martine fait du sentiment (NB octobre 1999) passe habilement de descriptions “dĂ©co” sur papier glacĂ© Ă  la glaciation de l’intĂ©rieur d’une femme en manque d’amour, tout cela sur un ton nerveux, branchĂ©, snob, dĂ©sespĂ©rĂ©, qui rappelle un peu Françoise Sagan.