Je suis qui je suis

GRIVE Catherine

RaphaĂ«l n’est pas trĂšs bien dans sa peau. Il (ou elle) est triste car l’étĂ© est lĂ  et cette annĂ©e, pas de vacances. Mais pas d’amis non plus avec qui passer le temps. Et pour couronner le tout, sa mĂšre est enceinte. Alors, pour s’occuper et oublier cette situation, RaphaĂ«l pique le courrier des voisins. Au dĂ©part pour s’amuser, puis trĂšs vite, le phĂ©nomĂšne prend de l’ampleur. Un jour, une rencontre inattendue a lieu : Sarah. Cette derniĂšre va-t-elle faire prendre conscience Ă  Raph’ de son genre ? Le genre. C’est le thĂšme que l’auteure voudrait a priori aborder.  Dans un premier temps, le fait que le lecteur n’ait pas connaissance du genre du personnage est intĂ©ressant. On se demande ce qui le pousse Ă  voler le courrier
 Puis, dĂšs la rĂ©vĂ©lation de ce secret, le rĂ©cit devient plat et l’on ne comprend pas oĂč le rĂ©cit veut nous mener. L’écriture, elle aussi prenante au dĂ©part, s’essouffle vite. MĂȘme si les thĂ©matiques abordĂ©es au dĂ©part peuvent parler aux adolescents, elles se perdent vite, dĂ©layĂ©es dans un rĂ©cit qui n’a pas de rĂ©solution. (A.-S.D. et C.B.)