Je suis Bellaque

CUVELLIER Vincent, GRAND Aurélie

Pauvre Bellaque ! Par malheur, il porte exactement le même nom que le terroriste qui a fui après avoir tiré sur des militaires et sur les clients d’un restaurant. C’est donc lui le suspect. Des policiers viennent l’arrêter dans sa classe de CM1 et l’emmènent en hélicoptère jusqu’à la préfecture pour être interrogé. On suit toute la procédure d’arrestation et d’interrogatoire faite par des policiers de différents grades. Ce roman est le carnet de route de Bellaque ; il raconte ce qu’il vit et comment il le ressent. Il apprécie le voyage en hélicoptère et en bateau sur la Seine, il joue le jeu des policiers qui l’interrogent, même s’il ne comprend rien. Si dans deux chapitres, les questions des élèves à la maîtresse sur le terrorisme sont intéressantes, la suite est déroutante. Quelle est la raison de ce livre ? Cela tourne en dérision le travail difficile des policiers et pour les jeunes lecteurs, la mésaventure du héros est un peu anxiogène. Les illustrations en noir et blanc qui se promènent dans le texte font ressortir ce que vit et ressent l’enfant. (M.-J.C. et M.-T.D.)