Il était une fois peut-être pas

TADJER Akli

Algérien, Mohammed est artificier et habite Paris. Père célibataire, il ne vit que pour sa fille Myriam, partie étudier à Toulon. Lorsqu’elle revient avec son amoureux pour lui demander de l’héberger, Mohammed supporte mal la cohabitation qui tourne au vinaigre… Pour se consoler, il s’épanche auprès d’un chat en peluche et d’une poupée appartenant à Myriam, leur racontant l’histoire de ses ancêtres algériens…  On se souvient du Porteur de cartable (Livre du Mois, NB juin 2002). Une fois encore, Akli Tadjer trouve son inspiration dans l’histoire tragique du peuple algérien et ses traditions. Il analyse très bien le rapport exclusif entre le père et la fille et évoque le problème de l’islam intégriste. Si le procédé de personnification de la poupée et de son homologue en peluche est un peu forcé, ce roman est facile à lire. L’écriture en est parfois crue, mais s’y épanouissent des qualités de tendresse et de chaleur.