Histoires du chien qui avait une ombre d’enfant

WALBECQ Hervé

Les 17 histoires plus ou moins longues ont un point commun : les diffĂ©rentes parties du corps, capables de choses incroyables. Au creux des larmes, des pĂȘcheurs minuscules ramassent les tout-petits poissons qui s’y trouvent. Quand le petit garçon, aprĂšs une journĂ©e Ă  la mer sans se doucher, revient Ă  la ville, il garde au creux de son nombril une goutte de mer qui abrite un plancton ; quel bel animal de compagnie ! Le petit garçon dĂ©couvre en dĂ©crochant les rides de son grand-pĂšre qu’elles lui racontent toute sa vie. Et celui-lĂ  a un corps dont les membres s’allongent Ă  sa demande ; c’est bien utile pour sauver les gens.Ces fables modernes, farfelues et Ă©tranges tissent un jeu subtil entre une certaine philosophie de vie et l’absurde, proposant en mĂȘme temps qu’elles divertissent un appel au partage, Ă  l’attention aux autres. Leur lecture n’est pas toujours facile. Elles sont toujours  accompagnĂ©es de la mĂȘme illustration sobre de l’auteur au trait fin, plutĂŽt dans le style du croquis surrĂ©aliste. (M.-J.C. et A.T.)