Diarabi et Mansa

MBODJ Souleymane, GUEYFIER Judith

Mansa, jeune prince africain, dĂ©sespĂšre de trouver l’ñme soeur quand une mendiante l’enjoint de se rendre Ă  la forĂȘt de rĂŽniers, d’en rapporter un fruit, de le laver sept fois et de l’enfouir sous son oreiller. De retour, au matin, une jeune fille Ă  la voix d’or repose auprĂšs de lui. À l’occasion des noces, une servante est attribuĂ©e Ă  Diarabi ; la « gentille » Wakoussou n’est autre qu’une odieuse sorciĂšre dĂ©vorĂ©e par la jalousie. Elle s’est jurĂ©e d’éliminer sa rivale et de lui voler son apparence.

Dans ce conte africain envoĂ»tant, de facture classique, l’amour triomphe malgrĂ© les Ă©preuves et les mĂ©chants pĂ©rissent inĂ©luctablement. Toute la magie de l’Afrique est lĂ , superbement mise en images et en couleur. L’illustration est Ă  la fois rĂ©aliste et imaginative ; l’artiste joue avec les plans, zoomant ou rĂ©duisant les protagonistes, renforçant ainsi la dynamique du rĂ©cit. Chaque double page s’habille de bleu profond, pourpre intense, jaune Ă©clatant, vert tendre ou agressif. L’utilisation de certains mots spĂ©cifiques Ă  la contrĂ©e, expliquĂ©s dans un glossaire en fin de volume, rehausse le charme exotique du conte.