Dans la peau des arbres

COLLOMBAT Isabelle

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L’été, à la Douloire en Provence, Géraldine se sent chez elle. Chez sa grand-mère, qui la comprend mieux que ses parents, elle savoure la chaleur du soleil, l’odeur des pins, la fraîcheur de cette maison qu’elle aime tant. Le jour où un incendie se déclare dans la pinède, son univers se brouille. La maison, évacuée en catastrophe, sa grand-mère perd la tête et surtout un secret de famille se révèle peu à peu à la faveur de détails troublants. Ce secret que l’on devine très vite (la mort d’une soeur de trois ans quelques jours avant la naissance de Géraldine) est la cause des tensions entre l’héroïne qui se sent mal aimée et sa mère qui n’arrive pas à faire le deuil. On peut regretter la longueur et les descriptions inutiles mais le style poétique traduit avec vivacité les révoltes, la violence contenue et les émois d’une adolescente perturbée mais déterminée.