Comment Husserl sauva la conscience

FOURNIER Jean-Baptiste, NICOLAZZI Camille

À la recherche de la conscience, le petit Edmund, un Erlebnis, a bien du mal, sans l’aide de M. Husserl, Ă  tracer sa route dans le dĂ©dale de la Grande usine, autrement nommĂ©e Conscience de l’Homme moderne ; car il faudra compter avec Berkeley et les Solipsistes, avant de rencontrer enfin la FĂ©e IntentionnalitĂ©. En voilĂ  une aventure ! Qui sont ces petits personnages dĂ©ambulant Ă  toutes jambes dans l’univers gĂ©omĂ©trisĂ© d’une conscience en quĂȘte de sens ?

Les petits Platons nous ont habituĂ©s Ă  l’idĂ©e qu’on peut faire entrer les enfants dans l’univers de la philosophie par le biais de la fiction. C’est parfois trĂšs rĂ©ussi, parfois moins. Parfois surtout, les concepts Ă  apprĂ©hender sont difficilement accessibles, difficilement concevables. Aborder la phĂ©nomĂ©nologie, la distinguer de la psychologie et de l’empirisme, c’est trĂšs ambitieux en soi !  Quant Ă  l’étrange fiction au cƓur de l’ouvrage, elle ne prend rĂ©ellement de saveur que comme clin d’Ɠil pour initiĂ©s en direction du philosophe qu’elle est censĂ©e faire dĂ©couvrir. Un petit Platon dĂ©cevant. (C.B)