Colonie perdue (Artemis Fowl ; 5)

COLFER Eoin

Artemis, le « parrain » adolescent, a reconverti sa mafia Ă  des activitĂ©s lĂ©gales ; Holly, Ă©missaire des services secrets fĂ©Ă©riques, a Ă©tĂ© rĂ©trogradĂ©e Ă  la surveillance du trafic de poisson vers l’Atlantide (OpĂ©ration Opale, LJA avril 2006). Vie trop tranquille que l’arrivĂ©e de dĂ©mons jadis exilĂ©s sur Hylas, Ăźle hors du temps, va perturber. Artemis, troublĂ© par la pubertĂ©, se lance sur la piste de Minerva, adolescente surdouĂ©e dont l’intrusion dans le monde des fĂ©es pourrait s’avĂ©rer catastrophique. Des trĂ©sors d’astuce et de technologie les mĂšneront de la maison Mila Ă  Barcelone Ă  la plus haute tour de TaĂŻwan. Dans cette parodie dĂ©lirante de roman d’espionnage, Artemis joue les James Bond, secondĂ© par Holly, l’elfe pleine de ressources et de gadgets concoctĂ©s par Foaly, le centaure bricolo de gĂ©nie. On croyait l’homme-cheval unique : il aurait lui aussi dĂ©couvert sa pareille, ce qui n’amĂ©liore pas son humour foireux. Artemis travaillĂ© par ses hormones, c’est un nouveau pas pour le mauvais garçon qui s’humanise au hasard de cascades et de dĂ©tours spatiotemporels oĂč l’on se perd parfois.