Code 1879

Trois cadavres sont découverts à Notting Hill, quartier de Londres. Chaque victime a été mutilée encore vivante et achevée d’un coup de couteau. Une date, 1879, enregistrée post-mortem sur le portable de l’une d’elle, amène les enquêteurs à s’intéresser à une série de six meurtres qui, à l’époque victorienne, avait abouti à la condamnation hâtive d’un suspect, reconnu innocent après sa pendaison. Tout donne à penser que le meurtrier actuel prépare trois assassinats pour les jours qui viennent. Il importe donc de le découvrir de toute urgence.

Ce roman est plus un thriller qu’un polar. La fin, psychologiquement peu crédible d’ailleurs, n’apporte pas une grande surprise. Mais l’horreur est bien présente et l’auteur fait fortement ressentir la pression du temps sur les investigateurs. Dans le dédale de multiples archives londoniennes, les recherches généalogiques auxquelles ceux-ci ont recours sont passionnantes. Les personnages ont de l’authenticité, certains sont même attachants. L’écriture est alerte et le récit rondement mené.