Ce qu’en dit James

Quel bel hommage rendu à sa grand-mère que de la mettre en scène au milieu d’une bibliothèque ! La narratrice est une personne d’un certain âge qui vit dans une maison délabrée et doit faire face aux multiples vicissitudes qu’apporte la vieillesse. Pour meubler sa solitude, elle converse avec les différents auteurs dont les livres garnissent en grand nombre les rayons de sa bibliothèque. C’est ainsi que sont passées en revue les questions de toiture, de dettes et de banquier, de concession au cimetière, d’amitié et de famille.  Après Fortune de mère (NB juillet 2001), on peut penser que Dominique Schneidre poursuit sa quête familiale. Elle fait parler de grands écrivains classiques de tous les temps, à travers un véritable patchwork de citations, faisant partager sa formidable érudition. L’on voudrait bien avoir la même familiarité que la sienne avec ces géants de la littérature. Un plaisir plein de clins d’oeil et d’humour.