Boston requiem.

LANDAY William

Ben, le narrateur, revient à Versailles dans le Maine pour accompagner sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Ayant repris le poste de chef de la police, occupé jadis par son père, il découvre dans un bungalow, près du lac, le cadavre d’un procureur de Boston. Il voudrait suivre l’affaire, mais les responsables de Boston s’en emparent, bonne occasion de coincer un dealer suspecté d’avoir tué un flic dix ans auparavant. Malgré tout, Ben se rend à Boston pour mener sa propre enquête. Il y découvre le milieu spécial des policiers locaux où, tout en respectant les droits civiques, des moyens contestables sont utilisés. La violence s’exerce autant chez les policiers que chez les truands. Le racisme demeure sous-jacent dans les rues du quartier chaud, domaine de la drogue.

Le lecteur, amplement promené sur de fausses pistes, butte à la fin sur un dénouement déconcertant. L’auteur de ce premier roman, lui-même procureur à Boston, connaît fort bien les arcanes, parfois douteux, de la Justice de son pays.