Au commencement (Koma ; 6)

WAZEM Pierre, PEETERS Frederik

 

Suite et fin de la série. Le conte onirique se termine par la victoire d’Addidas sur les monstres destructeurs de la nature. Tout va pouvoir recommencer ! La gamine dont le nom évoque des baskets est une nouvelle Alice dans un monde – celui créé par son imagination ? sombre et violent, où l’on se bat pour ramoner la multitude de cheminées. Les choses et les personnes existent lorsque leur nom est inscrit quelque part. Les grandes personnes y sont presque toutes méchantes.

Grâce à Koma, les hommes n’auront plus à s’épuiser à pomper sur la machine qui évite de s’endormir, les enfants ne tomberont plus dans les pommes. Elle fera aussi cesser le terrible mal qui voit les gens changer d’identité à chaque instant. Le dessin gentiment naïf permet de faire connaissance, à travers les grands yeux étonnés de la petite fille, avec l’univers du terrible monstre gorgone, et de ceux plus sympathiques ressemblant à King Kong. Beaucoup d’imagination, de poésie, de fantaisie, de rêve. Ne pas chercher à tout comprendre. 

Y.H. et P.P.