Âme perdue

PANACCIONE Grégory

Le petit bonhomme se réveille tout perdu, tout tremblant dans ce monde inconnu. Sans mémoire, affamé, il a peur : peur de la pluie, des éclairs, des grosses bêtes, des animaux, même de son reflet dans l’eau. Effrayé, il ne parle pas. Seuls quelques cris informes lui échappent. Il erre dans un monde désolé, découvre des précipices, des montagnes, des chutes d’eau. Enfin il se fait un ami : un chien. Quel joie de se blottir contre lui, d’avoir chaud, d’être bien. Le maître du chien lui révèle un prénom : Tom.

Un monde insolite, dérangeant, mais aussi plein de poésie et pour finir de tendresse se laisse découvrir. L’aquarelle donne de la beauté au paysage, au ciel bleu étoilé, au brun de la terre boueuse. Ce récit quasiment sans paroles plaira à certains, mais comme il n’est pas toujours facile d’accès, il pourra décourager les bonnes volontés insuffisantes.