Atlanta (Hauteville House ; 4)

DUVAL Fred, GIOUX Thierry

1864. Les agents républicains issus d’Hauteville House sont en mauvaise posture : Églantine, infiltrée dans l’état-major sudiste, est surveillée et soupçonnée depuis l’empoisonnement de Tara ; quant à Gavroche et Miss Zelda, l’émissaire des Yankees, ils sont menottés dans un train en route vers Atlanta. De leur côté, les frères Manguy et leur monstre précolombien convergent aussi vers le quartier général sudiste ; chargés par Napoléon de soutenir les Confédérés, changeront-ils le cours de la bataille ?

 

Le dosage réussi de reconstitution historique, d’allusions cinéphiliques dans les enseignes, de la fuite d’un couple sur un chariot, et de fantastique, porte un scénario sous le signe du feu, après Steamer fantôme (LJA, décembre 2006) où l’eau dominait. Les machines infernales dignes de Jules Verne ou d’H-G. Wells, le monstre « aux mains d’argent » créent, dans leur folie maîtrisée par la mise en scène, des images fortes, éclairées par l’incendie d’Atlanta ; elles  s’affranchissent du découpage traditionnel pour marier science et spiritisme dans cette série sous l’invocation (lointaine) de Victor Hugo. La bête est morte mais que sont devenus ses avatars ?