Après la nuit vient l’aube

VALÈRE Katia

Anna, la soixantaine, revient après trente ans d’absence dans la maison de son enfance, en Franche-Comté. Elle se souvient de sa grand-mère, Gabrielle, qui, restée veuve, a quitté pour des raisons financières l’important domaine familial de Pont-à-Mousson. Elle s’est installée dans sa maison de campagne située dans un petit village. Après une existence assez mondaine, elle se retrouve isolée, sa vie entièrement centrée sur ses trois fils. Deuils, joies et soucis se succèdent. C’est le troisième titre de Katia Valère, chanteuse de variétés dans les années soixante. Cette saga d’une famille bourgeoise, aisée, provinciale, catholique, dans l’entre-deux-guerres, manque d’originalité, les situations sont convenues, les personnages stéréotypés, et le style sans autre relief que l’accumulation de clichés et de trop nombreux qualificatifs laudatifs. Aucune surprise, aucun ressort dramatique : on connaît d’avance le déroulement des événements et l’évolution des sentiments. Contre toute attente, on ne trouve rien non plus de l’atmosphère d’une époque historique, ni de la spécificité d’un terroir. Il se dégage de ce récit paresseux un côté fleur bleue et désuet où dominent les bons sentiments.