Aesculapius (Les mystères de Druon de Brévaux ; 1)

JAPP Andrea H.

Le comté du Perche en l’an 1306. Le célèbre mire (médecin) Jehan Fauvel, traduit devant le tribunal inquisitoire, sous couvert de pratiquer des accouchements sans douleur, est condamné. Ses juges comptent bien lui extorquer d’autres aveux, plus importants encore à leurs yeux. Avertie du sort réservé à son père, sa fille Héluise persuade un garde d’abréger ses souffrances et s’enfuit…

 

Dès les premières pages règne un climat pesant et mystérieux, alimenté de rumeurs nauséabondes, d’énigmes glaçantes et de rites de magie. Dans ce roman de facture médiévale et usant des mêmes artifices que ceux de la série de Le combat des ombres (La dame sans terre ; IV) (NB mars 2008), Andrea Japp entame le premier volet des péripéties du jeune mire Druon de Brévaux. Elle soigne chaque détail des us et coutumes et du parler du XIVe siècle tout en menant une intrigue policière rocambolesque autour d’une bête monstrueuse qui sévit dans le pays. Un thriller historique qui pâtit de quelques longueurs et du souci- un peu pesant -de “coller” à l’époque, confinant, parfois, au folklore.