À l’ombre des murs

LE ROUX Arnaud, LAURENT Marion

Lorsque la jeune et jolie Jude rencontre Tache, elle lui apprend qu’elle s’est échappée de son orphelinat et Tache – jeune homme romantique  – lui propose de l’aider à se cacher, avec l’aide de « jumeaux » et d’un collectionneur de machines, Ben. Il s’avère cependant que l’abject et redoutable La Fouine recherche Jude à l’instigation du beau-père de celle-ci, qui convoite son héritage.  L’histoire se déroule dans une ville qui n’est autre qu‘une vaste prison dont l’architecture évoque l’Orient et l’Italie. Les personnages sont dessinés avec une grâce qui n’est pas exempte de mièvrerie ni de fadeur. La gestuelle est un peu rigide, les visages jolis, traités en teintes sépia. Les protagonistes s’expriment dans un langage qui joue à triturer et déformer les mots, avec une utilisation systématique de tournures familières ou populaires. Les personnages sont attachants mais les péripéties un peu languissantes.