Quand on a 17 ans

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Une classe de première, au lycée, une bande de « copains » qui, pour certains, fréquentent les mêmes établissements scolaires depuis des années et pourtant se connaissent peu. Il y a Jennifer qui, dès la rentrée, stresse sous des allures dégagées pour cacher sa pauvreté. En octobre les élections de délégué de classe. Le réveillon du 31 décembre avec le jeu des séductions : Guillaume veut séduire Camille qui flashe sur Alex, qui danse avec Inès… Farid, le sans papiers pour lequel certains vont se mobiliser ; Romane qui s’habille gothique et se cherche sur son blog sous le pseudonyme d’Angie, dont le suicide semble être la seule issue ; Erwan et ses problèmes d’alcool.

Dix mois, dix chapitres. Dans chacun, un personnage central est vu de l’autre côté du miroir, découvrant ses faiblesses, ses craintes et l’importance de les cacher derrière une attitude, un look.

Ce roman fait la part de l’image d’un individu et de la réalité qui se cache derrière le masque de l’assurance. Cette addition de souffrances, d’addictions, de misère sociale, correspond aux problèmes de la société, elle laisse néanmoins la sensation de feuilleter un catalogue du mal-être adolescent.