Le Rival. (Les Corsaires d’Alcibiade ; 2.)

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Après leur sélection puis l’entraînement à leur future et mystérieuse tâche – ils doivent, à partir de documents anciens, localiser l’emplacement de trésors maritimes (Elites secrètes, N.B. fév. 2005) – le groupe des cinq jeunes est plongé brutalement dans la réalité de sa mission en se heurtant à la convoitise d’un adversaire prêt à tout pour les devancer.

L’argument est classique : deux équipes rivales et un même but. Ce qui l’est moins, c’est la qualité de l’imagination des auteurs qui a su créer un monde totalement irréel et fascinant. Les aventures totalement invraisemblables se déroulent à l’époque de la reine Victoria dans un univers à la Jules Verne, agrémenté de multiples inventions futuristes représentées comme si elles avaient été conçues avec la technologie de l’époque : la mitrailleuse, le fusil à lunette, le sous marin, le deltaplane, etc. On finit par se laisser prendre par l’incroyable invention des réalisations pleines de finesses et de détails de l’illustrateur qui sait avec réalisme, d’une plume pleine de détails, décrire les scènes d’action dans un style baroque aux couleurs sombres et contrastées. Beau travail dont la suite se fait attendre.