Voir Paris et mourir (Tigresse blanche ; deuxième cycle ; 12)

Le pays du soleil levant a rendu les armes, les « longs nez » sont vainqueurs. Tokyo fourmille d’espions occidentaux et chinois en quête du trésor de guerre japonais. À Hong-Kong ils ont eu une piste, une carte et un nom : Kodama le yakuzza actuellement en prison. Un curieux aréopage composé d’agents plus ou moins doubles et ex OSS : les Américains Jack et Eddie, le Français Maurice Rousseau et la jolie Chinoise Alix, plus méfiants que jamais les uns vis-à-vis des autres, se retrouvent sur une île du Pacifique inhabitée…  Deuxième tome du deuxième cycle : cette parodie de roman d’espionnage poursuit allègrement son chemin à l’humour caustique et décalé, dans une course au trésor assez sanglante où les têtes s’envolent à grands coups de sabre. Concurrence déloyale et double jeu entre triades partisanes de Mao ou de Tchang Kai-Chek, agents de Paris et de la CIA mettent en scène des caricatures d’espions aussi violents que maladroits. Si, excepté la pulpeuse Chinoise, les personnages sont dotés de profils peu avantageux, le dessin reste dans la tradition de la ligne claire avec quelques jolis plans pleine page.