Vita (La Vie Légère)

BALDAQUE Leonor

Vita, vive et sensible, vit seule avec son chien dans une grande maison entourée de vignes, entre mer et montagne. Ses deux cousins, l’un de son âge et l’autre plus jeune, écrivain en devenir, viennent passer quelques jours avec elle en septembre. Entre eux la connivence est complète. Ils vont à la plage, en reviennent, absorbant les paysages, le soir qui tombe, avant de passer la soirée dans la vieille maison, puis la nuit dans la même chambre aux fresques anciennes.

 

Ce premier court roman d’une jeune comédienne portugaise – elle a joué dans les films d’Oliveira – est écrit dans une prose poétique, parfois éthérée jusqu’à l’affectation, qui traduit bien l’atmosphère rêveuse de cette chaude journée d’automne, où rien de marquant ne se passe ni ne se dit, qui se déroule pour les trois jeunes gens avec une lenteur douce, dans la perception intense de la nature et le bonheur d’être ensemble. Ce style et ce récit intemporels peuvent cependant lasser.