Une vie à écrire

FELIX Jérôme, GAUTIER-LIMAN Ingrid

Au fin fond du Tennessee, le jeune Billy croit en ses talents d’écrivain plus qu’aux travaux de la ferme. Ses parents désargentés lui confient leurs économies et leur pick-up, et Billy part faire fortune à Hollywood. Il croise en chemin Scarlett qui fait commerce de ses charmes, et les voilà cherchant un producteur pour lui, un rôle pour elle. Alors qu’ils ne sont plus très loin du caniveau, un producteur s’entiche de l’un et de l’autre. Mais c’est plus le diable que le bon dieu : un manipulateur roué. Une journaliste free-lance se doute des entourloupes qui peuvent devenir dangereuses car ces films sont financés par de l’argent sale de la mafia. Billy et Scarlett se sortiront-ils de cette spirale infernale ?

Cette longue histoire est bâtie sur une addition de clichés de l’Amérique des années 20, et trouve son originalité dans le personnage faustien du producteur, qui tire toutes les ficelles dans l’ombre. Le dessin est simple, en demi-teinte ; les femmes sont de jolies pin-up aux belles courbes, le gentil est boutonneux et louche, les méchants montrent les dents. On serait vraiment pris si l’ensemble n’était pas trop proche de la caricature.