Une fenêtre à Copacabana

GARCIA-ROZA Luis Alfredo

Trois policiers successivement assassinés dans la chaleur de cet été-là à Rio. L’enquête est d’autant plus difficile à mener pour le commissaire Espinosa que son milieu professionnel se montre peu coopératif. Bientôt ce sont aux maîtresses des victimes que le meurtrier s’attaque. L’une d’elles semble avoir été défenestrée. Malgré l’aide confidentielle de sa petite équipe et de la séduisante Serena, témoin du crime, Espinosa piétine. Les femmes s’intéressent à ce commissaire intègre, expérimenté, bibliophile, mais vieillissant et mélancolique (cf. Bon anniversaire, Gabriel !, NB juin 2006), qui se nourrit mal, se sent parfois seul et las de son métier.

 

On lit agréablement et d’une seule traite ce nouvel épisode sobre, plein d’un charme discret, à l’image de son protagoniste. Plus que l’intrigue, comptent les rapports humains et l’atmosphère de la vie quotidienne d’un policier, célibataire d’âge mûr, à Copacabana.