Un retour.

MANGUEL Alberto

Sud-AmĂ©ricain ayant quittĂ© son pays (l’Argentine) aprĂšs l’instauration de la dictature militaire pour s’installer Ă  Rome, Fabris y revient pour un mariage. Les lieux semblent identiques, mais en fait plus rien n’est pareil. Il s’y perd et les gens qu’il retrouve se prĂ©sentent comme des fantĂŽmes. MĂȘlant rĂ©alitĂ© et conte fantasmatique dans ce bref roman traduit de l’espagnol, Alberto Manguel Ă©voque la difficultĂ© des hommes au regard de l’Histoire. Le lecteur erre Ă  la suite du hĂ©ros et, comme dans Un amant trĂšs vĂ©tilleux (NB mai 2005), recherche un fil conducteur qui peut lui Ă©chapper.