Tokyo blues.

EISLER Barry

John Rain, alias Fujiwara Junichi, américain par sa mère et japonais par son père, est un tueur à gages, spécialiste des « morts naturelles ». Il a longtemps travaillé avec Tatsu, chef du FBI japonais, dans sa lutte contre la corruption chronique du gouvernement, avec l’aide et parfois l’argent de la CIA. Après son dernier « contrat », Tokyo comme les États-Unis deviennent dangereux pour lui et il s’apprête à émigrer au Brésil, lorsque Tatsu lui demande comme dernier « service », l’élimination de Murakami, un gangster particulièrement brutal. Il se retrouve alors pris entre la CIA, les yakuzas et les politiciens japonais.

C’est le deuxième thriller de Barry Eisler, juriste qui a exercé aux États-Unis ainsi qu’au Japon. Sa fascination pour les tactiques et les stratégies d’un tueur professionnel ainsi que pour les arts martiaux vaudra quelques belles scènes dans le film qui est en projet. L’intrigue est compliquée, le héros un peu trop sympathique compte tenu de ses exploits. Reste une très charmante évocation du Japon quotidien, des villages de Tokyo aux clubs de jazz d’Osaka.