Théa pour l’éternité

HINCKEL Florence

Théa, 16 ans, amoureuse de Théo son ami d’enfance, aperçoit celui-ci en train d’embrasser la « pom-pom girl » du lycée. Elle est furieuse ; ses réactions sont remarquées par un chercheur qui travaille sur l’éradication du vieillissement et lui propose de faire partir du programme SENS. Fortement encouragée par sa mère, qui refuse de vieillir, elle commence un traitement qui lui permettra d’avoir éternellement (?) 16 ans. Mais elle découvre peu à peu que cette situation n’est pas toujours confortable et que, contrairement à ce qui lui avait été dit, elle ne peut arrêter le processus sous peine d’en mourir.

 

Après les problèmes de l’adoption ou de la difficulté d’être de couleur, Florence Hinckel s’attaque à celui du vieillissement et de la quête de l’éternelle jeunesse. Théa n’est pas obsédée par la peur de vieillir, elle est simplement mécontente de la vie qu’elle mène et en rébellion contre tous. C’est poussée par sa mère qui ne supporte pas d’avoir été évincée de la télévision au profit d’une plus jeune qu’elle accepte cette expérience, irréversible. Les sentiments sont bien vus. Théa a des amis qui l’entourent et l’accompagnent, sa mère finit par se rendre compte du rôle néfaste qu’elle a joué et son père est toujours là pour la soutenir. Mais la réflexion reste superficielle.