Sous les mains sanglantes

Le joueur vedette de l’équipe de football de Bradfield décède rapidement à l’hôpital d’un empoisonnement meurtrier, créant une vive émotion dans la population. Chargée de l’enquête, l’inspecteur Carol Jordan semble ne pas pouvoir compter sur l’aide de son profileur habituel, Tony Hill, qui a été grièvement blessé trois jours plus tôt par un malade de la section psychiatrique de l’hôpital. Et voilà que le premier jour du match de foot de Bradfield en ligue Un sans sa vedette, une explosion criminelle au stade fait plus de trente morts.

La quasi simultanéité de tous ces événements donne le rythme de ce thriller où se retrouvent les deux héros des romans précédents (cf. La souffrance des autres, NB juin 2007). À ce rythme s’ajoutent les états d’âme et les réflexions des équipiers de Carol, dont certains ont été, comme elle, meurtris dans leur vie, ce qui crée une atmosphère originale. Le génie de Tony s’y épanouit, il démasquera les coupables, malgré sa blessure.