Sapiens. (L’Association des cas particuliers ; 1.)

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Paris. Un grand barbu étrange et sans le sou est embarqué par la police pour défaut de paiement dans un magasin. Dans l’hôtel miteux où il loge, son épouse meurt et le tôlier se dépêche de faire place nette après le départ du corps en vendant le maigre barda du couple à un brocanteur du marché Biron. Dans les cartons, celui-ci découvre un crâne qu’il fait expertiser par un antiquaire de ses amis. Un crâne très ancien dont d’audacieuses donzelles à la gâchette facile veulent s’emparer. À la rue, l’énigmatique barbu vit désormais sous les ponts. Deux séquences d’images muettes lui reviennent en mémoire qui le font se mouvoir en 1910 et au XVIe siècle en train de cacher le précieux crâne. Qui est-il vraiment ?

Ce premier tome amorce une histoire à l’intrigue prometteuse : le dessin, au trait assuré et à la chromatique délibérément limitée, est d’une belle élégance, la restitution du cadre parisien où se tient l’action témoigne d’une volonté bienvenue d’exactitude. L’auteur a publié chez le même éditeur, en format livre et en deux tomes, une autre excellente aventure, Pas de chance, dont il reprend certains personnages dans celle-ci.