Qu’elle repose en paix.

KELLERMAN Jonathan

À Los Angeles le célèbre tandem policier-psychologue, l’inspecteur Milo Sturgis et son ami le docteur Alex Delaware (cf. La clinique, N.B. oct. 1998), est amenés à rouvrir une enquête qui a été manifestement étouffée, il y a vingt ans. Comme souvent chez cet auteur, celle-ci porte sur le cadavre d’une jeune fille, affreusement mutilé. Les deux compères vont étudier ensemble ou séparément les quelques indices qui subsistent et font apparaître peu à peu les multiples protagonistes de l’affaire, protégés par leur fortune et leur situation sociale. Les pistes se croisent et s’entrecroisent, brouillant les portraits des « bons » et des « méchants ».

 

Dans ce douzième roman de Jonathan Kellerman, ainsi que dans les précédents, les méandres de l’intrigue s’étirent un peu trop longuement ; la multiplicité des personnages qui interviennent nuit aussi au maintien du suspense. Mais encore une fois, l’auteur sait admirablement alterner les scènes de cruauté absolue avec des scènes de tendresse et d’humanité.