Place des Vosges

BRAUDEAU Michel

Au début des années soixante-dix, en ces temps d’après mai 68 où tout semble possible, Michel Braudeau (Café : cafés, NB octobre 2007) a vingt-cinq ans et loue avec six amis un grand appartement Place des Vosges. Le quartier n’est pas encore à la mode et les gens les plus divers s’y côtoient. Quarante ans après, il se remémore cette période de sa vie, décisive pour sa formation intellectuelle et ses choix professionnels. Après Sciences Po et des études de linguistique, il peine à se fixer, vagabonde entre traduction, écriture, journalisme et voyage beaucoup. Il revit ses nombreuses rencontres racontées avec sa maîtrise habituelle. Grâce à l’éditeur Jean Cayrol, il fréquente, entre autres, Barthes, Sollers, Lacan, Jean-Edern Hallier, le borgne sulfureux. Et puis, il y a les nombreuses femmes dont il est successivement amoureux, à cette époque de libération sexuelle, sur fond de musique pop, d’alcool et de drogue. Ce récit subjectif invite à revisiter une époque révolue.  (C.P. et M.S.-A.)