Il est plus facile de vivre libre et heureux à Paris quand on est « Noiraméricain » que lorsqu’on est un immigré de l’ex-Afrique française. Pourquoi et comment ? C’est ce que tente d’expliquer l’auteur, lui-même « Noiraméricain », un écrivain qui s’interroge depuis longtemps sur les Noirs (Jupiter et moi, NB février 2006). Tout en racontant « son » Paris qu’il aime, il réfléchit, tantôt avec légèreté, tantôt avec profondeur, sur les origines, l’histoire, la culture, et de l’Amérique et de la France, et la place qu’y ont occupée et y occupent les Noirs. Il se demande aussi quelles sont les vraies raisons pour lesquelles un individu décide un jour d’émigrer pour un « ailleurs » qu’il imagine meilleur qu’un « ici ». Il se livre enfin à quelques comparaisons entre les émeutes raciales américaines et la flambée des banlieues parisiennes. Un document un peu répétitif, plutôt destiné à un public américain, mais qui peut néanmoins satisfaire la curiosité de Français qui se demandent encore pourquoi « Paris, c’est Paris ».
Paris en noir et black
HARRIS Eddy L.